Le lapin se rebiffe

Publié le par Isabelle BUAT

Lors d’une délibération, la mairesse s’est attachée à souligner une « erreur matérielle » commise par la préfecture. 

Elle a sauté sur l’occasion pour rassurer les conseillers sur les procédures en cours au tribunal en prétendant que l’une d’elles ne reposait que sur une erreur de date !

Le lapin se rebiffe

Il doit s’agir de mon recours en excès de pouvoir contre le retrait de mon poste de première adjointe.

Il est vrai que déjà à cette époque, notre mairesse n’attachait pas la même attention que moi à la qualité du travail fourni à la mairie. Si la première année, elle m’avait donné le surnom amical de « petit lapin », elle n’a visiblement pas apprécié mes prises de position à propos de la subvention du Doué, du devenir de la maison Pierres et Nature et de la vente scandaleuse de la Beurrière, aussi, à partir du début de l’année 2015, elle a décrété l’ouverture de la chasse au petit lapin.

Le lapin se rebiffe

L’arrêté du 23 Juin pour le retrait de mes délégations est l’exemple même de sa fainéantise et de son incompétence. Je m’étais moquée de ses fautes de date et d’orthographe dans ma lettre ouverte dont je reproduis ici un extrait :

« L’arrêté par lequel elle me retire mes délégations en est un parfait exemple et fait apparaître de nombreuses fautes :

Dans le titre, il est indiqué « retrait de la délégation de fonction », or j’avais 2 délégations de fonctions et 2 délégations de signatures. Le titre aurait donc dû être « RETRAIT DES DELEGATIONS DE FONCTIONS ET DE SIGNATURES ».

Il est indiqué : « Vu la délibération en date du 29 mars 2015 fixant le nombre d’adjoint ». Madame le maire se trompe d’une année et aurait dû mettre : « Vu la délibération en date du 29 mars 2014 fixant le nombre d’adjoints ». (C’est bien en plus d’éviter les fautes d’orthographe dans un document aussi officiel !)

Il est indiqué : « Vu l’arrêté de délégations de fonction du 10/ 04/ 2015 ». Madame le maire se trompe encore d’une année et aurait dû mettre : « Vu l’arrêté de délégations de fonctions et de signatures du 10/ 04/ 2014 ». (Avec encore une faute d’orthographe ; Madame le maire est fâchée avec les accords…)

Il est indiqué : « L’arrêté en date du 10 avril 2015 portant délégation de fonctions et de signature… » Madame le maire aurait dû mettre « L’arrêté en date du 10 avril 2014 portant délégations de fonctions et de signatures… » (encore une erreur de date et 2 fautes d’accord, c’est dommage pour un prof de français !)

Cet arrêté est une caricature de l’ensemble du travail de Madame le maire, qui a relu, signé et approuvé ce texte mais qui ne manquera certainement pas de rejeter la faute sur sa secrétaire. »

Vexée, la mairesse a refait un arrêté qui « annule et remplace » l’arrêté du 23 Juin. L’arrêté du 23 Juin 2015 est donc réputé n’avoir jamais existé !

Et donc, le 29 Juin 2015, la mairesse a convoqué la presse, le conseil municipal, et la moitié de la commune de Mellé pour confirmer un arrêté qu’elle avait annulé le jour même !

Par contre, le conseil municipal n’a jamais confirmé celui du 29 Juin 2015.

Le lapin se rebiffe

Le petit lapin est encore vivant !

Le 3 Septembre 2015, la mairesse nous refait un arrêté pour retirer de nouveau mes délégations. Le 7 Septembre, le conseil municipal se prononce pour confirmer cet arrêté.  Pas de bol, elle fait délibérer à main levée alors que le vote à bulletin secret est obligatoire !

L’arrêté du 3 Septembre 2015 et la délibération du 7 Septembre 2015 sont donc irréguliers et font donc l’objet d’un recours !

Pour me retirer mon statut d’adjointe, la mairesse aura pris trois arrêtés, fait voter deux délibérations, et ce n’est toujours pas bon !  Le petit lapin est toujours vivant !

Le lapin se rebiffe

Décidément, quelle incompétence !

Aujourd’hui, elle fait croire à ses fidèles conseillers que cette procédure n’est due qu’à une erreur de date. Si la mairesse n’avait pas annulé l’arrêté du 23 Juin dans lequel figure l’erreur de date, je n’aurais jamais fait de recours !

Elle continue d’essayer d’enfumer ses conseillers qui sont persuadés qu’elle sera blanchie par les tribunaux ; l’un des conseillers m’avait même adressé un mail disant que je ne me battais que pour des virgules mal placées !

Le lapin se rebiffe

Je suis cependant tout à fait légitime à faire ce recours ! En effet, Madame Tylek m’a traitée dans la presse de fainéante et de personne malhonnête qui aurait des intérêts personnels à défendre !

J’ai voulu me défendre contre ces propos devant la justice. Malheureusement, six conseillers (Arnaud Hâleux, Nicolas Piquerel, Nelly Talva, Christèle Chalopin, Benoit Martin et Sonia Gérault) avaient fourni des attestations pour appuyer Madame Tylek dans ses mensonges, quatre autres (Pierre Guérin, Dominique Guérin, Olivier Poste et Sonia Gérault) étaient même venus la soutenir lors de l’audience !  N’ont-ils pas honte de laisser la mairesse dire « Madame Buat n’assistaient plus qu’aux conseils et réunions de son choix …».

Je sais que nos élus sont fatigués de tous ces conflits. Mais quand on n’aime pas se battre, il ne faut pas déclarer la guerre.

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