La Beurrière : une sacrée bonne affaire !
Alors que le conseil ignorait qu’elle était à vendre, la mairesse a annoncé qu’elle l’avait vendue !
Les 63 336 m² de la Beurrière ont été vendus pour un peu moins de 1,00 € le m².
L’immeuble, le hangar et le plan d’eau ont été cédés gratuitement.
Il n’est pas certain que le prix de vente de 60 000 € suffise à couvrir les frais laissés à la charge de la commune pour réaliser cette opération et satisfaire aux exigences des acheteurs :
Achat de parcelles, aménagement de chemins, mise en place de clôtures, déplacement d’entrées de champs, déplacement de signalisation, déplacement d’équipements publics et touristiques, frais d’enquêtes publiques, frais de bornage, frais de justice, remboursement de portes, de fenêtres, réfection de plomberie et d’électricité, …
Le montant de ces frais est peut-être même supérieur au montant de la vente !
60 000 € (prix de vente de la Beurrière) – 60 000 € ? (montant des frais) =
La mairesse se paye la tête des Melléens !
Je reviens sur un commentaire laissé sur le blog:
« Je pense que vous avez tous oubliés que l'ancien maire voulait faire de cet endroit un parc d'attraction quel mégalo et qu'il y a peu de temps lui aussi voulait vendre ce site, je vous signale aussi que le prix de vente a été fixé par les domaines (organisme d'état) où est donc le problème ?
Ce ne sont pas les élus qui ont fixés ce prix alors ne racontez pas n'importe quoi ! »
Signé anonyme • 03-15-2016 20:31 •
C’est pas eux non plus ! Mais alors, c’est qui ?
Pourtant, ce sont bien les conseillers municipaux qui, par leur vote, ont pris la décision de vendre le site de la Beurrière pour 60 000 €.
Les élus sont les gardiens du patrimoine de la commune et ils doivent le gérer « en bon père de famille ». Ils doivent se poser la question : « Si ce bien avait été le mien, l’aurais-je vendu ce prix en prenant tous les frais à ma charge, de sorte qu’il ne me reste plus aucun bénéfice financier et sans que je n’en tire aucun avantage ? ».
La cession de la carrière de la Beurrière, associée à la destruction de la Maison Pierres et Nature et la perte de 3 emplois, va à l’encontre du développement de la commune.
Avec cette vente, la municipalité achève la destruction du potentiel touristique de la commune commencée avec la fermeture de la Maison Pierres et Nature. Elle stigmatise un peu plus les rancœurs déjà bien vives au sein de notre commune.
La carrière de la Beurrière est un site unique, essentiel à la préservation de la mémoire ouvrière.
Cette vente qui ne présente d’intérêt ni financier ni général, qui a été faîte malgré une forte opposition, prive la population de son patrimoine historique, culturel et environnemental.
Qui aurait imaginé que le premier magistrat d’une commune, en qui la population avait mis toute sa confiance, puisse ainsi déposséder les habitants de leur patrimoine.
La perte du site de la Beurrière affecte non seulement les habitants de la commune mais aussi ceux, plus nombreux encore, qui ont leurs racines sur notre territoire.